Effondrement.
Ce devait être ma dernière semaine d'hospitalisation, départ vendredi. Deux semaines de stabilisation, pesée de ce matin... -1,250kgs. Des semaines se rajoutent à mon hospitalisation, si mes parents ne signent pas une décharge, je pète un plomb. J'en peux plus. Pas un jour de plus ici... Merde...
Edit:
Les médecins ont été Humains avec moi, j'ai fais mon temps d'hospitalisation, si je maintiens mon poids jusqu'à la fin de semaine, je sors. Je devrai revenir ici pour une pesée, et on jugera à ce moment là si je dois me faire ré-hospitaliser ou pas. Je serai suivie de près. Une diététicienne, un psychiatre, un thérapeute de famille et toutes les deux semaines j'irai chez une généraliste pour me peser et prise de sang. Les rendez-vous commencent déjà la semaine prochaine... Comme quoi, une fille d'un imc normal, qui mange bien et beaucoup et fais attention à ne jamais sauter de repas, à terminer ses 4 tranches de pains matin et soir, n'est peut-être pas une fille si saine que ça. Ce que je veux dire... C'est que de l'extérieur on ne voit plus de séquelles de la maladie sur mon corps et dans mes habitudes alimentaires, et pourtant dans ma tête, elle est encore là. Je pourrais mentir, jouer, perdre du poids et tricher avant mes pesées, mais je ne le ferai pas. Car si je retombe, je préfère être aidée à temps. Être honnête avec le monde mais avec moi-même surtout.
Ici sur ce blog, la douleur d'une fille qui paraît comme les autres...
Eos,
17 juin 2013